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Compte rendu du club lecture du 22 décembre

C’était un jour réservé aux profs… mais avant qu’ils n’arrivent, nous avons pu échanger quelques nouvelles ! Dans le désordre : Victor a pleuré, Elodie pas lu de Harry Potter, mais un livre déprimant avec une belle leçon de vie, Kyliane a commencé Nos Etoiles contraires, une team Anne Frank s’est constituée…
De plus, Margot, outre Le Journal d’une peste, s’est plongée dans un livre de test, elle a découvert qu’elle était une licorne ! Quant à Lise, elle vient de terminer les tomes 2 et 3 d’Harry Potter. Kamylle a commencé Twilight, et Victor s’est intéressé à des livres documentaires : Les Maths qui tuent, Horrible géographie et le Labo du cuistot !

Et enfin, les stars du jour sont arrivées sous des applaudissements nourris : M. Herbain, Mmes Saint – Omer, Poulain et des Essarts.
M. Herbain a pris le premier, la parole. Il nous présenté Guerre, de Louis – Ferdinand Céline. Ce n’est pas son vrai nom, son vrai patronyme était Destouches, il a repris le nom de sa grand – mère ; c’est un écrivain français de mauvaise réputation, ‘un sale type’ il était médecin, et au cours de la Première Guerre Mondiale il a été blessé. Son premier roman publié s’appelle Voyage au bout de la nuit, et narre son parcours après la Première Guerre Mondiale. Il avait écrit d’autres romans avant celui-ci ; ses manuscrits étaient enfermés dans une valise qui a été volée / perdue. Bref, cette valise a été retrouvée et les manuscrits publiés à titre posthume. Dans Guerre, il raconte, romanesquement, un épisode de sa vie : il a été blessé, un bras à demi arraché et des acouphènes ; il passe du temps dans un hôpital. Le style est proche de l’oral et contient de nombreux d’argot. Il nous en a lus un extrait.

Puis, cela a été le tour de madame Saint – Omer. Elle a lu Miss Charity, de Marie Aude Murail, une des représentantes de la famille Murail qui compte de nombreux écrivains. Au début, elle s’est dit que ce livre n’allait pas lui plaire, mais ce soir-là, elle lisait encore à deux heures du matin ! Le papier est doux, beau. Une petite fille Charity, au XIXème siècle, vit dans la solitude. Sa maman est le stéréotype de la femme qui s’ennuie. Pour rompre cette solitude, Charity ramasse des animaux blessés, qu’elle essaie de sauver, parfois en vain. Et elle décide de prendre sa vie ne main, elle s’intéresse à la nature, la lecture et les sciences. Ce n’est pas une petite fille de son époque et elle est franchement en avance. Ce livre, qui a été adapté en BD, est très bien écrit, élégant comme un R. Dahl, beaucoup de personnages évoluent en même temps que Charity. Ce personnage offre de la légèreté face à des choses graves, elle ne juge pas.

Quant à madame des Essarts, elle a nous présenté Inséparables de Sarah Crossa, traduit par Clémentine Beauvais. Il ne fait pas avoir peur de l’épaisseur : c’est un roman en vers, très facile à lire. L’histoire est racontée à la première personne. Grace est lycéenne et elle a une soeur siamoise ; elles sont reliées à partir de la taille, mais elles ont chacune une tête un coeur. Dès lors, la vie est compliquée ; Durant leur petite enfance elles ne sont pas allées à l’école, elles ont fait l’éducation à la maison. Pour le lycée, elles y sont allées, mais sont devenues des bêtes de foire tout en se faisant des amis. Or Grace et Tippi sont deux personnes différentes, elles s’entendent bien en dépit de quelques aménagements et elles vivent des trucs d’ados : elles se posent des questions sur le flirt, la cigarette. Le coeur de l’une se fatigue et il faut les séparer d’où une opération qui redoutée et délicate médicalement. Madame des Essarts nous le recommande vivement.

Enfin, madame Poulain vous a fait découvrir Éric Pessan. Ses romans sont assez courts, faciles à lire, souvent écrits à la première personne, des récits réalistes avec une pointe de fantastique. Dans la forêt d’Hokkaido reprend un fait divers japonais : des parents en voiture excédés par un enfant énervant se sont arrêtés et l’ont abandonné… Ils sont partis puis revenus sur leurs pas mais l’enfant avait disparu. Cet enfant est resté 7 jours dans la forêt ; parallèlement ton lit les pensées de Julie anorexique qui a des visions : l’enfant dans la forêt. Mais madame Poulain a insisté pour présenter L’Homme qui voulait rentrait chez lui. Dans une banlieue d’une grande ville française, un ado avec une famille : son frère qui a été viré du lycée, mère qui s’éreinte au boulot et un père qui vient d’être licencié. Leur immeuble est insalubre et don cil va être démoli, et la famille sera relogée. Elle se pose beaucoup de questions à ce sujet. Dans les caves, on découvre
un homme : il est africain et albinos, il semble bizarre, ne parle pas. Il est l’image de l’étranger. Cet adolescent décide de prendre soin de lui. Madame Poulain nous en a lu un extrait.

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